À notre époque où l’intelligence artificielle est vue comme une défiance, «Electric Dream» a pour but la figure du robot, sous un angle plus bienveillant.

La question qui va symboliser ce projet est donc : comment représenter l’esthétisme dans un futur lointain et porté par des robots ? Le Cyborg devient ici comme un emblème de la mode. Ce dernier désigne l’hybridité d’un organisme biologique relié à des éléments mécaniques et électroniques. Imaginez donc des cyborgs et autres androïdes aux surfaces lisses et métalliques, mais ornés de tissus aux couleurs vibrantes et aux textures organiques : le corps et le vêtement ne font qu’un, comme en symbiose.

À l’heure où chaque individu est constamment connecté à travers les réseaux sociaux et ne quitte jamais son smartphone, la figure du Cyborg est plus qu’actuelle. Il peut être vu comme une représentation physique de notre avatar existant dans le Metaverse.

Au-delà de l’esthétique, cette mode portée par des robots reflète une évolution culturelle. Elle célèbre la fusion harmonieuse entre la créativité humaine et la technologie avancée, où l’art et la science se rencontrent pour repousser les limites de ce que signifie être à la fois organique et mécanique. Chaque pièce, chaque détail, raconte une histoire de collaboration entre les mains des humains et les esprits des machines, une histoire avec laquelle la beauté transcende les catégories conventionnelles pour embrasser une nouvelle ère.